Le Bal des Freaks rencontre Alain Feydri 05/2013
photo: Annie Bossut
Le Bal des Freaks était présent bien évidemment à l'édition 2013 de la Broc'n roll de Limoges le 5 mai dernier. Entre deux ventes sur le stand commun d'I Love Limoges records et Hello Sweet Noise, nous avons profité de la présence d'Alain Feydri, auteur- journaliste- érudit rock périgourdin, pour réaliser son interview à l'occasion de la publication du recueil de nouvelles consacrées à Little Bob, "Little Bob Stories", auquel il participé et qu'il était venu promouvoir. Retour sur le travail dense et passionnant de cet observateur privilégié.
Attention! Action!
Report live: the Limiñanas samedi 04 mai @la Fourmi (Limoges)
Difficile pour un membre du Bal des Freaks de parler avec objectivité des Limiñanas. Avec quelques-uns de nos meilleurs amis dans le backing band, l’exercice s’annonce au mieux délicat, au pire malhonnête. Mais ne parlons-nous pas mieux de ce que l’on connaît bien ?
On ne reviendra pas sur l’historique du groupe, déjà présenté plus bas sur cette page. On peut néanmoins rappeler que le groupe a le vent sérieusement en poupe et que sa terrible ascension ne semble pas vouloir fléchir.
Ces heureux catalans étaient de passage à Limoges le 4 mai dernier avec une première partie assurée par le trio Destination Lonely, dans une toute nouvelle formule dont c’était la première sortie officielle en public. Marco (Complications, Fatals, voix et guitare) est en effet désormais accompagné par la crème du garage toulousain en la personne de Lo’Spider (Jerry Spider Gang, Tex Napalm, Blew up…, guitare) et Vlad (Bitch Bitches, Fatals, batterie).
Les Limiñanas s’installent et immédiatement, les rythmes « velvetiens » emportent l’adhésion du public. Le clavier omniprésent (Martin, ancien chroniqueur du Bal des Freaks, Weird Omen, PCO, We Are Not Indians) hypnotise et la voix de la chanteuse, sublime Nadège (The Bellas, T. Time Fantasy), enrobe le tout d’une élégance folle. Les titres s’enchainent rapidement, s’arrêtent parfois brutalement, assurant une tension sans faille durant tout le set. A la différence de leurs productions studio, parfois sombres, leurs prestations scéniques semblent empruntes d’un hédonisme salvateur. En effet, le couple Limiñanas (Marie et Lionel) raconte à travers ses chansons des événements personnels parfois difficiles qui font tout l’intérêt de leur musique, en apparence légère (le coté yéyé). Or, sur scène, le talking-over de Lionel s’efface au profit de la voix enchanteresse de Nadège. Ainsi, cette tension entre légèreté et profondeur, qui bascule souvent sur disque vers le côté sombre, s’inverse-t-elle sur scène. On se rappelle alors que les Limiñanas viennent du garage, ne se prennent pas au sérieux et que la scène est aussi une façon de se libérer de toutes ces petites misères passagères, et ce pour notre plus grand bonheur.
On ne reviendra pas sur l’historique du groupe, déjà présenté plus bas sur cette page. On peut néanmoins rappeler que le groupe a le vent sérieusement en poupe et que sa terrible ascension ne semble pas vouloir fléchir.
Ces heureux catalans étaient de passage à Limoges le 4 mai dernier avec une première partie assurée par le trio Destination Lonely, dans une toute nouvelle formule dont c’était la première sortie officielle en public. Marco (Complications, Fatals, voix et guitare) est en effet désormais accompagné par la crème du garage toulousain en la personne de Lo’Spider (Jerry Spider Gang, Tex Napalm, Blew up…, guitare) et Vlad (Bitch Bitches, Fatals, batterie).
Les Limiñanas s’installent et immédiatement, les rythmes « velvetiens » emportent l’adhésion du public. Le clavier omniprésent (Martin, ancien chroniqueur du Bal des Freaks, Weird Omen, PCO, We Are Not Indians) hypnotise et la voix de la chanteuse, sublime Nadège (The Bellas, T. Time Fantasy), enrobe le tout d’une élégance folle. Les titres s’enchainent rapidement, s’arrêtent parfois brutalement, assurant une tension sans faille durant tout le set. A la différence de leurs productions studio, parfois sombres, leurs prestations scéniques semblent empruntes d’un hédonisme salvateur. En effet, le couple Limiñanas (Marie et Lionel) raconte à travers ses chansons des événements personnels parfois difficiles qui font tout l’intérêt de leur musique, en apparence légère (le coté yéyé). Or, sur scène, le talking-over de Lionel s’efface au profit de la voix enchanteresse de Nadège. Ainsi, cette tension entre légèreté et profondeur, qui bascule souvent sur disque vers le côté sombre, s’inverse-t-elle sur scène. On se rappelle alors que les Limiñanas viennent du garage, ne se prennent pas au sérieux et que la scène est aussi une façon de se libérer de toutes ces petites misères passagères, et ce pour notre plus grand bonheur.
Destination Lonely + the Limiñanas / samedi 04 mai @ la fourmi
the Limiñanas: Duo a la vie comme à la scène, Marie derrière les futs et Lionel à la guitare. Une première compo balancée sans trop d'attente sur une page Myspace de fortune et dans la foulée deux gros labels indé us Trouble in mind Records et Hozac Records qui sonnent à la porte. Lionel et Marie sont accueillants et généreux, ils ouvrent grand leur porte et promettent aux deux labels un LP. Le premier qui pourrait s'intituler introducing The Liminanas sortira en Avril 2010 avec le single ''Je ne suis pas très drogue'' qui déboulera 2 ans et demi plus tard sur les ondes de France Inter.
Le trio des Destination Lonely, composé par des ex membres des Fatals, font du rock'n'roll à ranger entre Demon Claws, Radio Birdman et Johnny Cash. Une chose est sure, la FUZZ sera à la fête!
Les Destination Lonely viennent de sortir un six titres sur le label Steak.
Les Destination Lonely viennent de sortir un six titres sur le label Steak.
Pete Ross & the Sapphire - rollin on down the lane (Beast records) 04/2013
Vous le savez sûrement, le Bal des Freaks aime le rock australien et Beast Records. Il ne pouvait qu’aimer Pete Ross. Australien installé à Milan, il a notamment commencé sa carrière en accompagnant Dan Brodie. Cela lui a permis de tourner abondamment, en Australie bien sûr, mais aussi en Europe, et de faire connaissance ainsi avec le label Beast Records, le plus australien des labels français. S’en sont suivis deux albums solo, dont le très bon Midnight show (2010), à l’accent folk minimaliste. C’est tout auréolé de ce succès que le néo-transalpin nous livre ce nouvel opus, Rollin on down the lane, en collaboration cette fois avec The Sapphire, sa compagne, muse et bassiste tout à la fois.
On ne va pas sortir la rengaine de la maturité, mais cet album m’a surpris dès la première écoute par la finesse, la justesse et le bon goût de sa production. En effet, Dimi Dero, musicien, producteur, et touche à tout très inspiré (on ne compte plus ses collaborations avec des musiciens australiens et européens notoires), est venu prêter la main derrière les manettes. Il en ressort une musique aérée, minimaliste, au service de la belle voix de ténor de Pete, et finalement assez représentatif de ce qui peut se faire en Australie dans le genre rock romantico-gothique possédé, tel que Nick Cave, partie émergée de l’iceberg, en a défini les contours il y a 30 ans. Au programme : dix titres (toujours chez Beast rds), comme dix incantations quasi religieuses, où la voix du crooner, mieux mise en valeur que sur le précédent, fait des merveilles. En témoigne le titre « Corn Silk Hair », déjà présent dans Midnight Show, repris ici par lui-même, et dans lequel les voix s’entremêlent autour d’une ligne mélodique puissante (en écoute dans l’émission du 5 février). Sans parler des deux titres d’ouvertures, petites pépites très entêtantes, ou des reprises de « Rake » de Townes Van Zandt et de « Jesus gonna be here » de Tom Waits, occasion pour Pete de montrer tout son potentiel vocal et donc émotionnel. Si l’amour y fait quelque chose, alors il fait bien.
http://peterossandthesapphire.com/
On ne va pas sortir la rengaine de la maturité, mais cet album m’a surpris dès la première écoute par la finesse, la justesse et le bon goût de sa production. En effet, Dimi Dero, musicien, producteur, et touche à tout très inspiré (on ne compte plus ses collaborations avec des musiciens australiens et européens notoires), est venu prêter la main derrière les manettes. Il en ressort une musique aérée, minimaliste, au service de la belle voix de ténor de Pete, et finalement assez représentatif de ce qui peut se faire en Australie dans le genre rock romantico-gothique possédé, tel que Nick Cave, partie émergée de l’iceberg, en a défini les contours il y a 30 ans. Au programme : dix titres (toujours chez Beast rds), comme dix incantations quasi religieuses, où la voix du crooner, mieux mise en valeur que sur le précédent, fait des merveilles. En témoigne le titre « Corn Silk Hair », déjà présent dans Midnight Show, repris ici par lui-même, et dans lequel les voix s’entremêlent autour d’une ligne mélodique puissante (en écoute dans l’émission du 5 février). Sans parler des deux titres d’ouvertures, petites pépites très entêtantes, ou des reprises de « Rake » de Townes Van Zandt et de « Jesus gonna be here » de Tom Waits, occasion pour Pete de montrer tout son potentiel vocal et donc émotionnel. Si l’amour y fait quelque chose, alors il fait bien.
http://peterossandthesapphire.com/
Les Black Lips a dos de chameau (04/2013)
Les Black Lips se sont promis de jouer partout ou ils pouvaient dans le monde. Après avoir connu quelques difficultés en Inde (et oui on ne peut pas exhiber son sexe comme on veut) et comme l'Antarctique n'est pas facile d'accès ils nous reviennent avec un documentaire sur la tournée au moyen orient qui est annoncé pour le printemps. En attendant voilà le teaser qui promet de grands moments de live.
the Growlers en live dans ton salon!!! (03/2013)
A l'occasion de la sortie de leur nouvel album "Hung at Heart", les américains the Growlers feront leur première tournée européenne. Pour tout ceux qui ne pourront pas les voir Audiotree nous livre une seconde session live. Bonheur!
Frustration - uncivilized (Born Bad) 02/2013
Rencontre avec le groupe Frustration à l'occasion de la release party du fabuleux "Uncivilized" sorti chez Born Bad bien entendu.
Howe Gelb, le giant giant sound en solo. (02/2013)
La classe américaine, en la personne d’Howe Gelb, faisait escale ce jeudi au café-concert la Fourmi (Limoges), sur invitation de la Fédération Hiéro. Probablement déstabilisé par le peu de public présent et visiblement fatigué par la route, le début de prestation de l’arizonien fut un peu laborieux. Puis, la bonhomie et l’expérience de l’artiste ont réussi à transformer ces hésitations et approximations en poésie. Constamment en équilibre sur la mélodie, Howe chante ses refrains country jazzy tel un pantin désarticulé. Mais cette voix simultanément frêle et terrienne ne serait rien sans un jeu de guitare atypique au service d’une qualité d’écriture indéniable. Sans parler des chansons interprétées au piano (à queue s’il vous plaît) dans un registre plus piano bar, genre crooner déglingué, ce qui n’est pas sans rappeler un certain Tom Waits. Nous avons pu ainsi entendre quelques-uns des meilleurs titres de son dernier album en date, Giant Giant Sand, « Plane of existence », « Detained » ou « We don’t play tonight », intercalés avec quelques classiques de l’artiste comme « Paradise », issu de ce que l’on peut considérer comme son chef d’œuvre, l’album Snow Angel like you (2006), le chœur de Gospel en moins. Il nous offrait aussi une version dadaïste du traditionnel « Wayfaring stanger » avant de conclure avec quelques compositions et instrumentaux interprétés au piano, laissant le public quelque peu sur sa faim. Howe Gelb n’est pas de ces artistes au show bien huilé, à la set-list immuable et au sourire travaillé. Il n’établit rien à l’avance ou presque, suit son instinct, s’imprègne de son environnement. Convenons que nos humides soirées hivernales ne sont pas vraiment ce qu’il y a de plus excitant quand on a l’habitude de remplir les salles, mais les happy few apprécièrent et ma foi, si tous les jeudis soirs pouvaient nous offrir des artistes de cette trempe, on ne s’en plaindrait pas.
Ty Segall accro à la Fuzz! (01/2013)
Qui a dit que Ty Segall faisait une pose en 2013? L'année commence par une sortie d'un putain de 45T chez Trouble In Mind avec un projet au doux nom de FUZZ et un album avec son pote d'école, doué de surcroit, Mikal Cronin pour un "Reverse Shark Attack" chez In The Red.
Ah oui y'a aussi une tournée américaine et un clip!
Ah oui y'a aussi une tournée américaine et un clip!